Faustine, au pair aux USA : un an pour voir, un an pour s’imprégner

Faustine, d’une famille l’autre – Deux années au pair aux USA

Originaire de la région Occitanie, Faustine Biou voulait partir loin! Et comme elle adorait les enfants, elle a choisi le programme l’Amérique Au Pair. Faustine voulait aussi apprendre l’anglais, voyager et se lancer un challenge. Elle s’est donc accordée avec une famille qui vivait dans l’État de New York. Le séjour ne s’est pas déroulé comme prévu dans cette première famille, alors Faustine a décidé, pour mieux accomplir son rêve, de prolonger d’une année supplémentaire. Depuis les États-Unis, elle nous raconte son parcours et nous livre quelques conseils.

L’Amérique au pair — Pourquoi voulais-tu être fille au pair ?

Faustine — Dans un premier temps, c’était pour apprendre l’anglais. Je ne voulais pas reprendre mes études. Et comme, depuis toujours, j’adore les enfants, j’ai pensé que cette aventure serait parfaite pour moi. Elle me permettait aussi de voyager et de me lancer un challenge.

L’Amérique au pair — Tu es arrivée dans une famille dans l’État de New York, mais finalement tu as “rematché” avec une deuxième famille. Peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?

Faustine — Je suis arrivée le 21 janvier. J’étais placée à Harrison, dans l’État de New York, c’est une petite ville très sympa, facile d’accès (notamment pour se rendre à New York City). Dans cette première famille, dans l’ensemble, nous nous sommes très vite bien entendus, mais nous n’étions pas d’accord sur les jours off, les plannings. En septembre, j’ai sincèrement pensé au « rematch », mais ma mère d’accueil était enceinte et ils avaient besoin de mon aide, alors j’ai repoussée. En fait, j’étais leur première au pair et malgré les appels de ma LCC, ils avaient beaucoup de mal à se plier aux règles. Quand j’ai décidé de faire une extension de mon séjour à une deuxième année, j’ai choisi de changer de famille. Je suis alors allée dans une famille située à West Orange dans le New Jersey. Cette famille a deux enfants : un fils de 2 ans et une fille de 5 mois. Je me suis sentie très vite à l’aise, soutenue, à l’écoute. J’ai très vite pris mes marques avec les enfants. J’ai mon week-end libre et je me rends disponible, au besoin, certains samedis matin ou samedis soir. Nous faisons des activités ensemble, ils sont très reconnaissants de mon travail.

J’ai très vite pris mes marques avec les enfants.
J’ai mes week-ends, je me rends disponible
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Nous faisons des activités ensemble, ils sont très reconnaissants de mon travail.

L’Amérique au pair — Qu’en est-il de vos cours universitaires ?

Faustine — Durant la première année, j’ai pu faire une session en ligne. J’ai beaucoup aimé. Ensuite j’ai fait un week end de « Class », sur NY, à Berkeley College. C’était intéressant mais beaucoup trop court.

L’Amérique au pair — J’imagine que tu avais anticipé cette aventure américaine depuis un moment. Est-ce qu’il y avait un moment particulier qui t’a marqué ?

Faustine — Le premier jour : quand je suis arrivée à Grand Central à New York. La gare était sous la neige, j’ai eu du mal à réaliser ce que je vivais !  

Faustine : Repas de famille / Sortie à New York — Au pair pour deux années

L’Amérique au pair — Que fais-tu durant tes temps libres ?

Faustine — Je passe beaucoup de temps avec mes amis ;  je leur rends visite le plus souvent possible. C’est important de sortir et de rencontrer des gens d’autres nationalités. J’aime beaucoup aller voir des rencontres sportives en tout genre.

Se lancer même si ça fait peur… et communiquer avec sa famille d’accueil. Moi, pendant huit mois, je n’ai pas eu le courage de parler et je n’ai clairement pas profité de ma première année.

L’Amérique au pair — En tant qu’au pair, tu partages ta culture avec ta famille et tu es d’une grande aide pour eux. En contrepartie, qu’as-tu appris sur toi-même pendant ce séjour ?

Faustine — J’ai acquis beaucoup de patience, j’ai pris conscience que j’avais des capacités, je sais que rien n’est impossible et qu’il faut toujours croire en ses projets.

L’Amérique au pair — Quels conseils donnerais-tu à une candidate l’Amérique au pair ?

Faustine — Se lancer… même si ça fait peur, et communiquer avec sa famille d’accueil. Moi, je n’ai pas eu le courage de le faire pendant 8 mois et je n’ai clairement pas assez profité de cette période. Sinon, en tant qu’hôte, il ne faut pas imposer sa culture ni son mode de vie : c’est à nous de nous adapter.

L’Amérique au pair — D’autres choses à ajouter ?

Faustine — Avec le recul, je regrette d’avoir choisi trop rapidement ma première famille. J’ai joué la facilité, car ma « host mom » parlait le français, et du coup je n’ai pas progressé comme je le voulais. Faire des erreurs en anglais n’est pas grave. Forcez-vous à rencontrer des filles au pair d’autres pays. Moi, j’ai plein d’amis américains. N’oubliez pas que le premier objectif ici est d’être en immersion totale pour apprendre l’anglais. 

Faustine, Baseball game à New-York – Au pair pour deux années

Faustine, West Orange, New Jersey, 2023