Carla, première boursière l’Amérique au Pair

Carla et ses amies Au Pair

Dans la droite ligne de son activité associative et de l’esprit qui l’anime, PIE / l’Amérique au Pair a lancé son projet de bourses totales pour son programme « L’Amérique au pair ». Ces bourses permettent aux participantes de séjourner une année aux USA en tant que jeune fille au pair, à coût zéro. Notre première boursière est partie cet été en Californie, là où demeure sa famille d’accueil. Carla évoque ici sa bourse d’études et, plus largement, son placement et le sens de son expérience aux États-Unis.

L’Amérique au pair / 3.14 — Pourquoi et comment en es-tu venue à partir au Pair ?

Carla — Ma cousine était jeune fille au pair, et cela semblait extraordinaire, alors j’ai souhaité vivre une aventure similaire à la sienne. J’ai vite compris que cette expérience me permettrait de me développer tant sur le plan professionnel que personnel. Je me suis donc dit : « Fonce ! »

Parle-nous de ta famille d’accueil ?

Carla — Dans ma famille, il y a le père, une petite fille de 6 ans et un garçon de 9 ans. Tout se passe bien avec eux. Nos relations évoluent et progressent positivement au fur et à mesure du temps. Et cela est en partie dû au fait que le père et les enfants m’ont, dès le début, mise très à l’aise, comme si j’étais un membre à part entière de leur famille.

Où habites-tu aux USA ?

Carla — J’habite à Sacramento. C’est une petite ville sympa et qui est bien localisée : 1h30 de San Francisco et 2h de Lake Tahoe.

Tu es la première au pair de l’association à recevoir notre bourse d’études et à partir aux USA grâce à cette bourse. Félicitations ! En quoi cette expérience en tant qu’au pair va pouvoir t’aider dans ton trajet professionnel et personnel ?

Carla — Je tenais d’abord à vous remercier pour l’obtention de cette bourse. Vous avez été à l’écoute de mes besoins, de ma situation et m’avez donc donné l’opportunité de vivre cette aventure incroyable. Merci beaucoup.

Quitter son pays et se retrouver dans une nouvelle culture nous fait forcément réfléchir et avancer. Quels sont pour toi les principaux enseignements de ce séjour ?

Carla — Cette expérience à ce niveau est incroyable. Chaque jour, j’en apprends d’abord et avant tout un peu plus sur moi-même. Le fait d’être « coupé » des siens et d’être éloigné de chez soi permet de mieux se connaître et de gagner en confiance. J’ai compris pas mal de choses me concernant. J’ai pu rencontrer des personnes du monde entier, voyager, découvrir de nouvelles cultures. C’est le principal enseignement.

Cette expérience va définitivement m’aider sur le plan professionnel étant donné que je suis professeure d’EPS et que mon quotidien se résume à travailler avec des enfants, à contribuer à leur éducation, à leur développement… et c’est exactement ce que je fais actuellement. En tant qu’au pair, je développe donc des compétences telles que la communication, l’écoute, etc., qui ne peuvent que me servir dans mon métier de professeure.

Cette expérience va également définitivement m’aider à me développer personnellement. J’en vois déjà les effets. J’apprends désormais à me débrouiller seule, à être plus patiente avec les enfants, à être plus avenante afin de faire des rencontres. Je développe mon anglais également. Bref, que des choses positives !

Cette expérience va définitivement m’aider sur le plan professionnel… En tant qu’au pair, je développe donc des compétences telles que la communication, l’écoute, etc., qui ne peuvent que me servir dans mon métier de professeure.

Carla visite Chicago à l’occasion de son année Au Pair

Que fais-tu pendant ton temps libre ?

Carla — Voici un résumé d’une de mes journées : au lever, préparer les enfants pour qu’ils aillent à l’école. Après l’école, les ramener à la maison et faire des activités avec eux (les emmener au parc, lire avec eux, etc.) ou tout simplement les emmener à leurs activités sportives. « Mes kids » pratiquent le karaté, le soccer et le parkour, donc ils n’ont pas le temps de s’ennuyer.

Je leur donne également des cours de français, car ils sont censés intégrer une école française l’année prochaine. Une fois que toutes ces activités sont terminées, c’est la douche, le brossage de dents et dodo !

Quel est à ce jour, après quelques mois seulement aux USA, ton meilleur souvenir ?

Carla — J’ai deux meilleurs souvenirs : ma première semaine à New York dans le cadre de la formation L’Amérique au Pair : j’ai pu rencontrer d’autres filles venant des quatre coins du monde ; et mon dernier weekend : on est parties visiter Santa Cruz avec des filles au pair que j’ai rencontrées ici, à Sacramento.

Chaque participante l’Amérique au Pair passe sa première semaine à notre « Euraupair workshop » à New-York. Parle-nous de cette semaine à Manhattan !

Carla — C’était incroyable ! Les différents intervenants pour les cours étaient tous gentils, bienveillants envers nous ; ils nous ont transmis énormément en peu de temps. Au cours de ce stage, j’ai pu voir tout ce que je voyais auparavant dans les séries : Central Park (littéralement à deux minutes de l’auberge), Rockefeller Center, la Statue de la Liberté et un spectacle à Broadway !

Pour terminer, j’ai fait des rencontres incroyables que je n’oublierai jamais et qui m’ont clairement permis de participer à un réel échange de cultures.

As-tu des conseils à donner à celles qui s’inscrivent à un séjour au pair ?

Carla — Essayez de ne pas choisir votre famille en fonction de la localisation. Privilégiez plutôt le feeling et vos attentes envers votre future famille. Cela est déterminant. Si vous procédez ainsi, votre séjour se passera au mieux.

Comment as-tu géré le mal du pays ?

Carla — Les premiers jours, les premières semaines, je dirais même les deux premiers mois, sont durs. C’est une toute nouvelle aventure qu’on démarre, sans la présence de ceux qui nous entourent d’ordinaire et font notre quotidien. Vous perdez donc vos repères et vous pouvez vite ressentir le mal du pays. Mais au final et progressivement de nouveaux repères se construisent, vous rencontrez du monde, vous commencez à avoir votre routine.

Il ne faut donc pas se laisser submerger par des émotions négatives, car le meilleur est toujours à venir. Il y a forcément des hauts et des bas dans votre année, mais dans les moments de mal-être, ne vous renfermez pas sur vous-même, n’hésitez pas à communiquer avec votre famille d’accueil, avec votre « Community Counselor » ou encore avec les autres au Pair. Toutes ces personnes pourront vous aider à vivre la meilleure aventure possible.

Vous souhaitez postuler pour une bourse totale de l’Amérique au Pair ? La bourse est destinée aux jeunes filles qui ne seraient pas en mesure de participer au programme sans cette aide.
Rendez-vous sur notre site.

Carla — L’Amérique au pair : « Une ouverture sur le monde »