
Le verdict est tombé : à l’issue des phases d’admission, aucun de vos vœux formulés sur la plateforme Mon Master n’a été retenu. Après des années d’investissement, cette annonce remet brutalement en question la suite immédiate de votre cursus.
Si l’urgence est d’évaluer les recours possibles, reconsidérer ses projets sans amertume reste essentiel avant de bâtir un « plan B ». Pour vous aider à avancer, nous abordons ici la question sous plusieurs angles : recours, réorientation, formations, expériences de terrain.
Et parce que notre expertise porte sur le séjour Au Pair aux USA, nous y consacrons une partie spécifique, pour montrer comment cette option peut redonner du sens à une année de transition.
Les alternatives les plus courantes après un refus de Master
Face à un refus d’admission, plusieurs stratégies restent possibles. Pour préserver la cohérence du parcours, chaque piste mérite d’être étudiée selon sa logique et son calendrier propres.
Recours et phase complémentaire
Après la notification de refus, la phase complémentaire ouvre un accès direct aux places vacantes. Une veille régulière reste indispensable, les établissements ajustant leurs capacités d’accueil au fil des désistements. En parallèle, un recours gracieux peut être adressé à la structure concernée. Il doit exposer les motifs du désaccord et s’appuyer sur des éléments précis : relevés, projet professionnel, lettres de recommandation. En cas de refus, un recours hiérarchique peut être déposé auprès du ministère de l’Enseignement Supérieur.
La saisine du recteur intervient en dernière intention. Elle vise à faire appliquer le droit à la poursuite d’études. Le recteur oriente alors le demandeur vers une solution compatible, selon les places encore disponibles. Une fois la phase complémentaire achevée, il n’est plus possible de déposer de nouvelles candidatures sur la plateforme.
Toutes les informations pratiques liées à ces démarches figurent sur le site officiel de Mon Master.

Poursuivre ses études dans un autre cursus
Une fois la procédure de la plateforme officielle clôturée, plusieurs orientations demeurent accessibles pour poursuivre ou réviser un projet d’études. Des structures extérieures au dispositif peuvent encore accueillir des diplômés bac+3 sans place en Master.
Écoles supérieures, formations professionnelles ou passerelles universitaires : certaines ouvrent de nouvelles perspectives, d’autres valorisent davantage un itinéraire avant une future candidature. Les établissements spécialisés et privés conservent souvent des calendriers flexibles, avec des admissions sur dossier ou entretien dans diverses filières (marketing, communication, design, etc.). Il convient de vérifier la reconnaissance du diplôme (titre RNCP, accréditation, partenariats universités) et les conditions de financement, très variables selon les structures.
Côté université, les licences professionnelles réorientent un cursus général vers une spécialisation appliquée. Elles ciblent notamment des secteurs où les débouchés sont importants : ressources humaines, commerce international, logistique, finance, numérique. Certaines facultés rouvrent ponctuellement des inscriptions en cas de places libérées. Les IUT proposent également des BUT en année spéciale. Ces cursus permettent de renforcer un enseignement théorique initial, avant une entrée sur le marché du travail ou le début d’une alternance. Peu médiatisées, ces voies offrent une mise à niveau concrète et un diplôme apprécié des recruteurs.
Renforcer son profil avec une formation complémentaire
Cette phase intermédiaire peut aussi être l’occasion de s’engager dans de nouveaux apprentissages. Le choix reste conséquent, on retrouve par exemple :
- Les certifications linguistiques (TOEFL, IELTS, Cambridge) sont une alternative courante. Elles valident une compétence reconnue par les recruteurs et les universités, notamment pour l’accès à un Master en anglais ou une carrière tournée vers l’international. Leur préparation peut s’effectuer à distance ou en centre agréé.
- En parallèle, des modules ciblés en gestion de projet, data analysis ou marketing digital permettent de développer des savoir-faire concrets. Proposés par le CNAM, les GRETA ou des plateformes comme OpenClassrooms, ces parcours courts offrent une approche pragmatique.
- Pensez également aux nombreuses formations labellisées par l’État (titres RNCP niveau 6 ou 7). Elles ajoutent une qualification officielle, parfois finançable via le CPF.
Valoriser une année sans Master : projets, missions et premières expériences
Un projet spécifique peut également trouver une résonnance dans l’itinéraire. L’implication dans une association, un Service Civique ou un Volontariat International se révèle formatrice pour renforcer sa posture professionnelle. Il est par exemple possible d’y développer concrètement des missions de communication, sa capacité de coopération ou encore son sens des responsabilités.
Certains choisissent de se consacrer à la préparation d’un concours exigeant comme l’accès à la fonction publique ou d’autres concours spécialisés. Ce travail soutenu mobilise méthode, constance et rigueur – des qualités largement requises pour la suite, quel que soit le résultat final.
D’autres privilégient la recherche d’un stage long ou d’un premier emploi. Se confronter au monde du travail, même en dehors du champ d’études initial, permet d’acquérir une expérience concrète. En parallèle, cela amène naturellement à définir plus clairement ses projets d’avenir.
À mi-chemin entre ces projets, le séjour Au Pair introduit une distance constructive et une meilleure connaissance de soi. Ces deux ressorts essentiels aident à envisager sereinement la reprise d’études ou une évolution professionnelle. Pourtant, dans ce cas précis, cette solution figure rarement parmi celles explorées.

Partir Au Pair : l’alternative internationale à découvrir en cas de refus Mon Master
Dès lors qu’on a un véritable intérêt à s’occuper d’enfants, l’aventure Au Pair est idéale à bien des égards.
Les bénéfices du séjour Au Pair : une année de césure valorisée après un Bac+3
Chaque interaction vécue au sein d’une famille étrangère devient un moment d’apprentissage :
- Aider aux devoirs
- Accompagner aux activités extra-scolaires
- Dialoguer avec les enseignants et autres adultes référents
- Gérer les imprévus du quotidien
- Organiser et encadrer les temps de jeux ou de loisirs
- Participer à la vie de la maison
Les échanges quotidiens développent au fur et à mesure une aisance linguistique durable. La mission sollicite par ailleurs une grande polyvalence. Ce rôle implique en effet de planifier les activités, gérer les trajets et coordonner les différentes tâches avec les parents. Gérer ces responsabilités sur le long terme forge l’écoute, le sens des priorités et la capacité d’initiative.
Enfin, en exposant à des pratiques éducatives et des modes de vie inédits, l’immersion soutenue encourage la souplesse d’esprit. Or cet atout sérieux est déterminant dans la poursuite d’études comme dans le milieu professionnel.
Au Pair après un refus de Master : pourquoi privilégier les États-Unis ?
Le séjour Au Pair américain se distingue d’emblée par la rigueur de son programme et la sécurité qu’il garantit. Délivré sous le contrôle des sponsors agréés par le Département d’État, le visa J-1 établit le cadre officiel. Ce haut niveau de formalisme garantit notamment un vrai statut et par conséquent la protection de la participante. Un contrat est établi systématiquement. Il précise les principaux droits et obligations de l’Au Pair : temps de travail, congés, assurance et conditions d’hébergement.

Toute immersion longue, comme l’arrivée dans un foyer américain, implique une période d’ajustement. Les différences de rythme, d’éducation ou de mode de vie sont connues et prises en compte par les organismes et sponsors américains. Ils préparent les Au Pairs avant le départ et restent disponibles en cas de besoin sur place. Ce suivi en amont et ce relais possible aux États-Unis sont spécifiques à la destination.
Un tel dispositif promet une expérience valorisante, articulée autour de plusieurs points forts :
- Un lien maintenu avec les études : chaque Au Pair suit des cours dans un établissement universitaire. Ces modules validés aux États-Unis constitue un sérieux atout pour une reprise de Master ou une réorientation à l’international.
- Un modèle économique équilibré : billet d’avion, logement, repas et assurance sont pris en charge par la famille d’accueil, auxquels s’ajoute une rémunération hebdomadaire fixe. Sur le plan financier, le modèle américain demeure l’un des plus intéressants.
- Une sélection fondée sur la fiabilité : L’accès au programme fait l’objet d’une sélection rigoureuse. Les sponsors vérifient notamment une pratique d’au moins 200 heures auprès d’enfants et la capacité à gérer des situations de manière autonome. Ce niveau d’exigence renforce la portée de l’expérience.
- Une immersion culturelle et linguistique dense : vivre aux États-Unis expose à une société ouverte et plurielle, où la diversité culturelle structure les échanges quotidiens. Cette confrontation directe aux différences affine la communication, l’adaptation et la compréhension des dynamiques humaines, compétences utiles dans de nombreux cursus (relations internationales, éducation, psychologie, social, etc.).
Avec PIE, chaque Au Pair bénéficie par ailleurs d’un suivi complet : constitution du dossier, coordination avec le sponsor américain et formation initiale à New York dès l’arrivée. Cet encadrement assure la qualité du placement et renforce la valeur de cette année de césure dans une future candidature universitaire ou professionnelle.
Organiser son année Au Pair pour préparer sa rentrée en Master
Les dépôts de dossier sur la plateforme Mon Master ont lieu au printemps, suivis d’une phase de réponses et d’ajustements jusqu’en juillet. Le programme Au Pair américain est parfaitement compatible : il reste accessible toute l’année, permettant de constituer un dossier pendant l’été pour un départ planifié dès l’automne. La durée initiale de douze mois peut ultérieurement être prolongée selon l’évolution du projet ou la prochaine rentrée visée (3, 6, 9 ou 12 mois).

L’alignement avec le calendrier universitaire est pris en compte dans la préparation, en définissant la période idéale de départ et la durée du séjour. Il est toutefois important de noter qu’un retour précis pour la rentrée suivante ne peut jamais être garanti.
La date de placement dépend d’un accord mutuel entre la famille d’accueil et l’Au Pair. Si certains paramètres échappent donc à toute maîtrise directe, un investissement constant dans les échanges accélère assurément le processus. Les chances d’obtenir un matching avec une famille aligné sur ses objectifs augmentent alors sensiblement.
« Après ma licence en psychologie, je n’ai pas eu de place en Master. En juillet, j’étais vraiment perdue. Puis je me suis rappelée d’une copine rencontrée au BAFA partie un an et demi aux États-Unis comme Au Pair après son BTS Tourisme. Quelques mois après son retour en France, elle avait finalement poursuivi avec une Licence LEA Commerce International. Ayant acquis de l’expérience avec les enfants, je me suis dit que c’était sans doute une bonne option pour moi aussi. Grâce à mes références, j’ai pu trouver une famille d’accueil rapidement. Avant de partir, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. J’étais enthousiaste, mais j’étais loin d’imaginer que j’évoluerai autant. Je me pensais autonome, mais je me suis surprise à me dépasser ; j’ai appris à anticiper et à prendre beaucoup plus d’initiatives, tant dans la vie de tous les jours qu’avec les enfants. Et même si mon niveau d’anglais était déjà bon, aujourd’hui, je me sens tellement plus à l’aise dans toutes les situations. Pendant mon séjour, j’ai à nouveau candidaté et cette fois, j’ai été admise. Avec le recul, je crois sincèrement que cette année a tout changé. »
Éléonore, 23 ans – Au Pair à Denver (Colorado) en 2024
Les alternatives présentées dans cet article illustrent différentes façons de rebondir après un refus sur Mon Master. Chacune représente une occasion de redéfinir son parcours. Parmi elles, le séjour Au Pair aux États-Unis se distingue par l’expérience de vie qu’il engage. Il oblige à réinventer ses repères, à composer, à s’affirmer et à ajuster sa manière d’agir comme de penser. En définitive, avant une reprise d’études ou un nouveau projet professionnel, cette parenthèse offre le recul nécessaire pour choisir son avenir avec un élan renouvelé et plus de sens.