S’engager dans le programme Au Pair aux États-Unis, c’est opter pour un programme officiel (visa en bonne et due forme), garant de la sécurité et du bon déroulement de son séjour. De la candidature à l’arrivée dans la famille d’accueil, chaque étape obéit à des règles précises. Ce cadre exige de la rigueur et de l’anticipation : certaines incompréhensions ou idées reçues peuvent perturber la phase d’inscription, voire fragiliser l’ensemble du projet. Pour consolider vos démarches et aborder votre départ en toute confiance, voici les dix pièges à éviter.

Piège N° 1 : Imaginer que le contrat Au Pair et les démarches sont identiques quelle que soit la destination
On a souvent tendance à croire que le programme Au Pair suit les mêmes principes partout dans le monde. Or la fonction d’intervenant Au Pair ne s’inscrit pas dans un cadre international harmonisé. Autrement dit, chaque gouvernement applique ses propres modalités administratives, juridiques et pratiques.
Les obligations varient d’un pays à l’autre : nombre d’heures, montant de l’indemnité, durée du séjour, couverture sociale. Certains États, comme l’Allemagne ou la Suisse, encadrent précisément le statut, tandis que d’autres laissent libre cours à la famille et la participante pour s’organiser. Les conditions du séjour peuvent alors dépendre d’un accord privé entre la famille d’accueil et ne faire l’objet d’aucune validation officielle. Parfois, c’est un visa Vacances-Travail (PVT) qui encadre le séjour au séjour :c’est le cas de l’Australie ou de la Nouvelle-Zélande.
Aux États-Unis, le fonctionnement est radicalement différent. Le programme Au Pair relève d’un dispositif fédéral supervisé par le Département d’État américain. Chaque participante doit obtenir un visa J-1 délivré par l’intermédiaire d’un sponsor agréé. Chargé de vérifier le dossier et d’organiser le placement en famille d’accueil, ce sponsor assure également le suivi tout au long du séjour. Ce cadre fixe aussi les paramètres essentiels : durée minimale d’un année, nombre d’heures hebdomadaires limité, formation obligatoire (orientation training), rémunération encadrée, assurance santé et chambre individuelle.
→ Pour aller plus loin : Travail « Au Pair » à l’étranger : ce que ce statut recouvre vraiment

Piège N° 2 : Penser qu’il est possible de partir Au Pair aux États-Unis moins d’un an
Le désir de concilier l’aventure Au Pair avec des études ou un projet personnel pousse de nombreuses jeunes filles à n’envisager qu’un séjour de courte durée. Cependant, ce postulat est à l’origine d’une confusion fréquente. Il faut savoir en effet savoir qu’il est impossible de s’inscrire au programme Au Pair officiel pour un séjour de moins d’un an aux États-Unis.
La durée minimale de douze mois n’a rien d’arbitraire. Elle découle directement de la réglementation du Département d’État américain, qui encadre le visa J-1, seul titre de séjour légal pour exercer cette activité. Ce visa n’est jamais délivré pour une période inférieure à un an. Le placement de la candidate, la formation Au Pair, les congés et l’accompagnement tout au long de l’expérience ont été pensés selon cette durée.
Cette structure garantit la stabilité de la relation avec la famille d’accueil, la continuité du suivi assuré par le sponsor, mais aussi la cohérence pédagogique du programme. Elle laisse le temps d’apprendre à communiquer dans un nouvel environnement, de trouver sa place dans le foyer, d’acquérir des repères et de créer des liens de confiance avec les enfants. Elle offre aussi des garanties à la famille qui reçoit (question d’organisation et de satbilité pour les parents, d’équilibre et bien-être des enfants).
Les séjours de 6 ou 9 mois existent, mais correspondent uniquement à des options de prolongation accessibles après un premier séjour de 12 mois. Il est également envisageable de renouveler l’année complète une seconde fois.

Piège N° 3 : Supposer qu’un simple ESTA suffit pour le programme Au Pair aux États-Unis
C’est une erreur plus fréquente qu’on ne le pense : certaines jeunes filles envisagent de chercher une famille d’accueil après être arrivées aux États-Unis avec un simple ESTA. Or cette autorisation électronique ne concerne que les séjours touristiques ou d’affaires de moins de 90 jours. Elle ne permet pas d’exercer une activité de garde d’enfants ni d’être hébergée en échange de services. Utiliser l’ESTA dans ce but constitue une violation directe de la loi.
Rappelons que le dispositif Au Pair américain est subordonné à l’obtention du visa J-1, le seul titre de séjour valide pour vivre et travailler légalement. Ce visa est délivré exclusivement par un sponsor agréé, chargé de vérifier le dossier, de sélectionner la famille d’accueil, puis d’émettre le formulaire DS-2019, preuve d’éligibilité au programme.
Une fois que la participante dispose de ce titre, elle doit compléter le formulaire DS-160. Elle règle ensuite les frais SEVIS et se présente à l’ambassade des États-Unis pour l’entretien final.
Toute tentative de contournement de ce dispsitif expose à des sanctions immédiates : expulsion et interdiction de territoire pour plusieurs années.
Piège N° 4 : Chercher une famille d’accueil américaine en direct sur Internet
Chercher une famille d’accueil seule – via une plateforme, un forum ou un groupe Facebook – donne l’impression de maîtriser son projet. Mais pour devenir Au Pair aux États-Unis, cette voie est fortement déconseillée. Trouver une famille américaine par ce biais implique de contacter personnellement un sponsor agréé pour se procurer les justificatifs essentiels. Dans les faits, ces démarches ont peu de chances d’aboutir. Ces organisations privilégient en effet les dossiers transmis par leurs partenaires accrédités, car ils sont déjà vérifiés et complets.

De plus, cette méthode expose à de réels risques d’arnaques : faux profils, usurpation du nom d’organismes reconnus, promesses de rémunération incohérentes ou demandes de transfert d’argent. En cas d’incident, aucun recours légal n’existe aux États-Unis, d’où l’importance de passer exclusivement par un organisme agréé.
Passer par une structure française reconnue, telle que PIE, offre la garantie d’un processus entièrement sécurisé et fiable. L’action de cet organisme français, coordonnée avec l’organisme parrain et partenaire américain EurAupair, préserve l’intégralité de la procédure. Chaque étape – sélection des familles selon les critères officiels, contrat en règle, visa conforme et accompagnement permanent – fait l’objet d’une vérification rigoureuse. Ce dispositif encadré assure la légitimité du séjour et la qualité du placement.
Piège N° 5 : Confondre le rôle du sponsor américain et celui de l’organisme partenaire en France

Supposer qu’une seule structure gère l’ensemble des démarches Au Pair est fréquent. En réalité, deux acteurs interviennent successivement : l’organisation partenaire en France et le sponsor agréé aux États-Unis.
En France, l’association PIE s’occupe de la sélection et de la préparation des participantes pour le programme L’Amérique Au Pair. Elle conduit les entretiens individuels, vérifie les références, encadre la constitution du dossier et accompagne chaque candidate dans les formalités administratives. Son rôle consiste à garantir que le profil de l’Au Pair réponde pleinement aux critères officiels, et ce avant de transmettre le dossier au sponsor américain.
Aux États-Unis, le relais est assuré par EurAupair, sponsor agréé de L’Amérique Au Pair et partenaire historique de PIE. Basé à Laguna Beach (Californie) et reconnu par le U.S. Department of State, cet organisme parrain est le seul habilité par PIE pour émettre le formulaire DS-2019, indispensable au visa J-1, et à superviser le placement. Il planifie également la formation d’accueil à New-York, puis veille au suivi régulier de la participante pendant toute la durée du séjour.
Ce binôme –PIE pour la réparation en France, et EurAupair pour la upervision sur place AUX USA structure l’intégralité du programme. Il garantit la légalité du séjour, la conformité administrative du visa et un encadrement continu.
→ Pour aller plus loin : Comment choisir la meilleure agence Au Pair pour partir aux États-Unis ?
Piège N° 6 : S’imaginer devenir Au Pair à New York, Miami ou Los Angeles

Il est naturel de rêver des lumières de New-York ou du soleil de Californie. Cependant, le programme Au Pair ne permet pas un choix de localisation « à la carte ».
Le succès du séjour dépend de toute façon est avant tout du matching entre la candidate et la famille d’accueil et non pas de la localisation.
Pour L’Amérique Au Pair, cette étape est orchestrée par EurAupair. Le partenaire de PIE sélectionne les familles sur l’ensemble du pays. S’ensuit la tentative de mettre en adéquation les qualités et les demandes ou exigences de la famille et de la participante. Cette recherche prioritaire de compatibilité entre une participante et une famille (« match ») explique que l’affectation géographique ne puisse être garantie.
New York, San Francisco, Miami, Los Angeles… Certaines villes emblématiques ont un pouvoir d’attraction indéniable, mais elles ne reflètent qu’une partie de la diversité de l’offre américaine. Les nombreux témoignages et retours d’expériences de participantes Au Pair nous prouvent qu’un peut être tout aussi épanouissant dans des localités moins connues comme Minneapolis (Minnesota), Portland (Maine) ou Anchorage (Alaska). Avec le recul, les participantes valident le fait que l’épanouissement tient moins au lieu de vie qu’à la relation nouée avec la famille et à la qualité du quotidien.
La meilleure destination Au Pair reste celle où vit la famille d’accueil qui vous correspond ; celle avec laquelle la communication, les valeurs et la confiance s’installent naturellement.
Piège N° 7 : Négliger la validité de son passeport et les délais administratifs pour le Visa J-1
Les formalités administratives exigent une anticipation plus large qu’on ne l’imagine. Avant même de remplir un formulaire Au Pair, certaines vérifications peuvent déjà être faites : date d’expiration du titre de voyage, obtention d’un extrait de casier judiciaire récent, préparation des références de garde d’enfants ou des attestations médicales. Ces pièces sont requises dès la première phase de sélection et leur absence retarde la transmission de votre candidature aux familles d’accueil aux États-Unis.

Le passeport, en particulier, doit être en cours de validité (et rester valide au moins six mois après la fin programmé du séjour). Son renouvellement peut nécessiter plusieurs semaines selon la période et la commune. Sans ce sésame, il est impossible de lancer l’instruction du visa J-1. Celle-ci obéit ensuite à un ordre précis : acceptation du dossier, envoi du formulaire DS-2019 par le sponsor, paiement des frais SEVIS, remplissage du DS-160 et prise de rendez-vous à l’ambassade. Ces démarches s’étalent souvent sur deux à trois mois.
Cette anticipation puisse sembler excessive. Mais, à ce niveau, aucun délai ne peut être garanti : le traitement du titre de voyage, la délivrance du casier judiciaire, l’entretien devant l’instance diplomatique peuvent prolonger l’attente. En la matière, s’assurer une marge de manœuvre reste essentiel pour sécuriser sa date de départ.
Piège N° 8 : Mal évaluer le budget global d’un séjour Au Pair aux États-Unis

Si le programme Au Pair américain est l’un des plus intéressants en matière de rapport coût/encadrement, il demande néanmoins une réelle anticipation financière. Une mauvaise évaluation du budget peut nuire à votre expérience. Il est particulièrement important d’avoir une réserve personnelle une fois sur place, afin de pouvoir profiter sereinement des sorties, des voyages ou des activités.
Avec l’Amérique Au Pair, par exemple, les avantages inclus sont nombreux : hébergement en pension complète, assurance santé, formation à l’arrivée à New-York, billet d’avion aller-retour (y compris vol intérieur) et allocation hebdomadaire de 195,75 $. De plus, les participantes ne paient pas les frais de SEVIS.
Ces avantages expliquent pourquoi la destination est réputée pour être l’une des plus intéressantes. Cependant, certains frais restent à prévoir avant le départ : l’inscription à l’organisme (frais de placement), la délivrance du visa J-1 (frais SEVIS + déplacement à l’ambassade), renouvellement éventuel de passeport, déplacement (A/R) à l’aéroport de départ. Une petite épargne complémentaire assure plus de confort et de flexibilité au début du séjour.
À noter : l’association PIE offre chaque année des bourses totales pour son programme L’Amérique Au Pair. Cette aide exceptionnelle couvre l’intégralité des frais de placement (soit 700 €), permettant aux participantes éligibles de rejoindre les États-Unis à coût quasi nul. Seuls les frais administratifs (visa J-1, passeport, déplacement à l’ambassade) restent à la charge de la candidate. La sélection repose sur l’étude d’un dossier complet (CV et lettre de motivation).
→ Pour aller plus loin : Vivre Au Pair aux USA pendant une année… combien ça coûte réellement ?

Piège N° 9 : Surcharger sa valise Au Pair par peur de manquer
L’idée de partir un an peut générer de l’anxiété et une envie de tout emporter avec soi, car face à la peur du départ, la valise devient un refuge. Pourtant, surcharger vos bagages risque d’alourdir inutilement votre voyage. Il est bon de noter que la plupart des articles peuvent être achetés sur place (surtout aux États-Unis), souvent à des prix avantageux ! Et ce qu »on trouve sur place est plus adapté au climat et à la mode locale. Les anciennes participantes le confirment : mieux vaut se concentrer sur l’essentiel en privilégiant les vêtements pratiques et confortables pour la garde d’enfants.
N’oubliez pas que votre quotidien sera rythmé par des journées actives : trajets, jeux et balades en extérieur, cours, etc. L’idéal est d’emporter l’équivalent d’un séjour de deux semaines, puis de compléter le reste une fois installée. Mieux vaut s’assurer de laisser de l’espace pour vos futurs achats et souvenirs. Prévoir seulement quelques repères personnels – photos, livre, objets familiers – suffit à préserver le confort émotionnel sans encombrer la valise. Enfin, opter pour un bagage conforme aux normes TSA simplifie le passage en douane et évite toute détérioration lors des contrôles. Partir léger est aussi une forme d’anticipation du retour.
→ Pour aller plus loin : Comment bien préparer sa valise pour un séjour Au Pair aux USA ?
Piège N° 10 : Croire que la formation Au Pair Orientation Training se déroule forcément à New-York
Dans le cadre du programme Au Pair américain, beaucoup de candidates s’imaginent que la formation initiale – ou Orientation Training – se déroule systématiquement à New-York. En réalité, la plupart des sponsors l’organisent désormais à distance, sous forme de cours virtuels. Ce parcours, d’une durée minimale de 32 heures (normes du Département d’État américain) est obligatoire pour toutes. Son contenu reste identique, quel que soit l’organisme : sécurité et santé de l’enfant, premiers secours, gestion du quotidien, intégration culturelle.

Ce qui varie, c’est la manière de le suivre. Certains programmes conservent une formation en présentiel, offrant un cadre d’apprentissage plus vivant. Le programme L’Amérique Au Pair, développé par PIE et EurAupair en est bon -et un des rares- exemples : le stage se déroule à Manhattan sur cinq jours complets, avec un encadrement direct et une première immersion dans la culture américaine. Cette expérience ne change pas le contenu du training, mais elle en modifie profondément sa portée : échanges en groupe, ateliers pratiques, contact avec les instructeurs et adaptation immédiate à la vie locale. Elle favorise aussi la création de liens entre Au Pairs venues du monde entier, un réseau précieux pour la suite du séjour.
Vérifier ces modalités avant l’inscription est essentiel, car un stage en présentiel à New-York crée une dynamique d’apprentissage et engendre une ouverture culturelle que la formation en ligne ne produit pas.
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